Le 10 juillet, le défenseur de l’Athletic Bilbao, Yeray Álvarez (30 ans), a révélé avoir été contrôlé positif lors d’un test antidopage effectué à la suite du match aller de la demi-finale de Ligue Europa face à Manchester United. Pour se justifier, il a expliqué que le résultat positif provenait d’un traitement contre la chute des cheveux.
En septembre, l’UEFA a jugé son explication non convaincante et l’a sanctionné d’une suspension de dix mois, rétroactive au 2 juin, date de sa suspension provisoire ; il pourra reprendre l’entraînement dès le 2 février 2026 et redevenir éligible pour les compétitions à partir du 2 avril 2026.

«L’UEFA conclut que Yeray a commis une erreur et lui inflige une sanction de dix mois. Le joueur, qui était provisoirement suspendu depuis le 2 juin après avoir été contrôlé positif lors d’un contrôle effectué en Ligue Europa contre Manchester United, pourra reprendre l’entraînement le 2 février et la compétition le 2 avril. Une fois la phase d’instruction terminée, l’instance disciplinaire de l’UEFA a rendu sa décision et a infligé à Yeray Álvarez une sanction de dix mois. Dans sa décision, l’UEFA reconnaît qu’il n’y a pas eu d’intention de la part du joueur, considérant comme prouvé que l’ingestion de la substance interdite était due à la prise incorrecte d’un médicament préventif contre la chute des cheveux de sa compagne contenant cette substance, sans intention de se doper. L’organisme fédératif rappelle que, conformément à la réglementation en vigueur, le sportif est responsable de ses actes et qu’il aurait donc dû vérifier si le médicament était autorisé avant de le consommer. La sanction a pris effet le 2 juin dernier, Yeray Álvarez ayant volontairement accepté la suspension provisoire. Il pourra donc reprendre la compétition à partir du 2 avril 2026. Toutefois, le joueur peut rejoindre l’entraînement de l’équipe deux mois plus tôt, conformément à la réglementation applicable. Yeray Álvarez tiendra prochainement une conférence de presse au cours de laquelle il fournira les explications nécessaires», peut-on lire dans le communiqué des Basques.