L’entraîneur a reconnu la difficulté : « Arrêter Pedri aujourd’hui était très compliqué » et l’a salué, avec Vitinha, comme l’un des meilleurs milieux du monde.

Le Paris Saint‑Germain est sorti vainqueur dans les ultimes instants contre le FC Barcelone au Stade Olympique Lluís Companys, lors de la deuxième journée de la Ligue des champions. À l’issue de ce choc, l’entraîneur parisien Luis Enrique a salué la belle intensité du duel : « Ce fut un très bon match entre deux équipes qui ne se contentent pas de faire circuler le ballon, mais qui veulent aussi se faire mal. Quel spectacle de voir autant de talents sur le terrain. »
Il a admis que le Barça avait eu le dessus en première période, avant que son équipe ne renverse la tendance : « Après avoir concédé ce but, nous étions en retard, mais grâce à une excellente action de Nuno, nous sommes revenus dans le match. En deuxième mi‑temps, nous avons été meilleurs et avons pratiqué notre meilleur football. »
Luis Enrique a aussi mis en lumière l’impact des grands joueurs : « Faire des erreurs, c’est humain ; mais avec Pedri, et notamment Vitinha, derrière je dirais que c’est l’un des meilleurs milieux au monde. On a eu beaucoup de mal à contenir Pedri aujourd’hui. Affronter de tels joueurs est un défi que j’adore, ça pousse mes joueurs à progresser. Et puis, aligner des jeunes de 17‑18 ans dans un tel contexte, c’est remarquable. »
Sur la prestation globale de son équipe, il s’est montré satisfait : « Nous avons clairement haussé le niveau en seconde mi‑temps, et je suis très heureux, peu importe qui joue ou nos soucis : c’est une victoire précieuse. Elle nous donne confiance. »
Concernant la condition physique, il a été franc : « Nous sommes l’équipe d’Europe qui s’est le moins entraînée. Dire que nous avons été supérieurs physiquement serait un cliché. Ce qui compte pour moi, c’est de retrouver la mentalité, l’ADN du PSG. »
Quand on l’a interrogé sur les ambitions en Ligue des champions et l’éventuelle qualification parmi les huit premiers, il a botté en touche : « Se qualifier parmi les huit premiers ne me préoccupe pas maintenant. Le calendrier est dense, mais l’essentiel est que le maillot du PSG porte toujours une identité forte. Peu importe les joueurs, l’important est de maintenir ce niveau de compétition. »
Enfin, il a résumé l’état d’esprit imposé dans ce type de confrontation : « Face au Barça, il est facile de céder à la panique, mais il faut savoir s’adapter. L’an passé, nous avons surmonté de nombreuses épreuves, et aujourd’hui encore, nous l’avons prouvé. Cela continue. »






