Impassible, implacable, imbattable : Carlos Alcaraz a survolé son quart de finale à Wimbledon face à Cameron Norrie, balayant le Britannique en trois sets secs (6-2, 6-3, 6-3). En moins de deux heures, l’Espagnol s’est offert une place en demi-finales, où il retrouvera l’Américain Taylor Fritz.
Sur le Centre Court, il n’a laissé aucun doute planer. Pas de frayeur, pas de détour, encore moins de suspense. Ce mardi soir à Wimbledon, Carlos Alcaraz a montré pourquoi il est le double tenant du titre à Londres. Opposé au Britannique Cameron Norrie, il a déroulé une partition millimétrée pour rallier sa troisième demi-finale consécutive sur le gazon londonien, en s’imposant 6-2, 6-3, 6-3 en 1h45 chrono.
La solidité d’un champion
Alors que Sinner a frôlé la sortie et que Novak Djokovic a dû concéder une manche, Carlos Alcaraz n’a jamais vacillé. Imperturbable pour son quart de finale, il n’a laissé filer ni set, ni service, maîtrisant de bout en bout un adversaire pourtant porté par le public britannique.
Mais Cameron Norrie n’a pas eu l’ombre d’une chance. Brisé d’entrée dans chaque manche, impuissant sur la cadence imposée par l’Espagnol, le 61e mondial a été dépassé dans tous les compartiments du jeu. Il n’a d’ailleurs inquiété le service d’Alcaraz qu’a deux reprise au début du match, preuve de la domination du numéro 2 mondial.
23e victoire consécutive, et une série intacte à Londres
Avec cette victoire, Carlos Alcaraz signe un 23e succès consécutif sur le circuit ATP. Il reste surtout invaincu à Wimbledon depuis 2023 et aligne désormais 19 victoires d’affilée sur le gazon londonien. Ce nouveau quart de finale maîtrisé lui permet également de rallier sa 8e demi-finale en Grand Chelem, alors qu’il n’a que 22 ans.
Prochaine étape ? Taylor Fritz, vainqueur plus tôt dans la journée de Karen Khachanov. L’Américain, impressionnant depuis le début de la saison sur gazon (13 victoires, 1 seule défaite), disputera sa première demi-finale à Londres. Mais il sait à quoi s’attendre.
Alcaraz, lui, a montré son visage des deuxièmes semaines. Et s’il continue sur cette voie, il pourrait bien viser un triplé historique. Le patron est toujours là. Et il avance, tranquille.